Situé sur une orbite éliptique et à une distance équivalente àdeux fois celle séparant la Terre et la Lune, WT1190F, ce « bidule » dont on ne connait pas la provenance, doit s’écraser sur Terre ou se désintégrer à environ 65 km de la côte sud du Sri Lanka, vers 6h20 de l'UTC le 13 novembre, rapporte l’Agence spatiale européenne.

L’objet mesure deux mètres de long et pourrait être le morceau du moteur d’une fusée d’une récente mission lunaire, ou même une partie d’un vaisseau du programme Apollo qui serait dans l’espace depuis plus de 40 ans.

Mais plutôt que menacer la vie sur Terre comme nous la connaissons, l’objet présentera une rare occasion aux scientifiques d’observer l’impact relativement petit de l’approche à l’atterrissage.

La trajectoire de WT1190F a été calculée la première fois en 2012, mais c’est le 3 octobre dernier que l’objet a été redécouvert par des astronomes du télescope Catalina Sky Survey, établis à l’université d’Arizona.

Des astronomes du bureau des géocroiseurs de l’Agence spatiale européenne (ASE) à Noordwijk, en Hollande, surveillent maintenant de près la trajectoire du débris spatial.

L’agence a affirmé que WT1190F «ne comporte que des risques minimes pour nous, et pourrait aider les scientifiques à améliorer notre compréhension de l’interaction de n’importe quel objet, créé par l'humain ou naturel, avec l’atmosphère de la Terre.»

Si WT1190F est bel et bien un morceau de fusée, ce sera le premier débris spatial créé par l’humain à revenir sur Terre indépendamment.

Source : journaldemontreal